13 déc. 2009

Appel à la mobilisation pour les IUFM le 15 décembre


Pour le retrait des décrets sur la réforme de l'IUFM, tous devant la mairie le mardi 15 décembre à 12h15 !!!

Les IUFM se mobilisent peu à peu dans tout le pays. Point central des protestations du mouvement universitaire de l'année dernière, la réforme dite de "masterisation", loin d'être retirée, a été encore précisée par des décrets de Luc Châtel cet été.

Les décrets du nouveau ministre de l'Education nationale mettent en place le concours des métiers de l'enseignement en année de Master 2. Cette décision inacceptable met en danger aussi bien la possibilité d'accès de la formation pour les étudiants les plus pauvres que la qualité de l'enseignement. La masterisation est à la fois inapplicable, anti-sociale et anti-pédagogique.

Partout en France, les IUFM commencent à se mobiliser pour contrer ce triple recul que le Gouvernement leur impose. La journée du 15 décembre doit lancer un grand mouvement soucieux de sauver la qualité du service public de l'éducation. Quand on touche à l'enseignement, c'est tous les Français qui sont concernés. Les étudiants doivent montrer leur détermination dans leur désir d'un service public préservé.

C'est pourquoi, l'UNEF Brest et 15 autres organisations syndicales de l'enseignement appellent à la mobilisation pour la journée du mardi 15 décembre prochain. Une assemblée générale aura lieu à 9h30 avant le départ du cortège vers Liberté à 10h30. Le rassemblement aura lieu devant la Mairie à partir de 12h15. Essayez de vous munir d'un gilet jaune et accrochez l'affiche qui suit.


6 déc. 2009

Elections en cité U : les listes FERUF font le plein

En novembre dernier, les étudiants logés dans les cités universitaires ont élu leurs représentants. A cette occasion, la FERUF (Fédération des Etudiants des Résidences Universitaires de France) a présenté ses listes au Bouguen-Lanrédec et à Kergoat.

Les étudiants ont donné la totalité des sièges disponibles à la FERUF, seule candidate. L'UNEF Brest regrette que les autres organisations étudiantes n'aient visiblement pas jugé digne d'intérêt la défense des résidents de cité U.

Cette victoire est cependant importante pour l'UNEF Brest puisque la participation a fortement augmenté (plus de 200 votants) cette année donnant toute la crédibilité requise aux élus. Ceux-ci sont d'ores et déjà prêts à se mobiliser pour améliorer les conditions de vie en cité ULeur première action portera sur le wifi opérationnel et gratuit.

Voici la liste des élus en cité U :

Bouguen-Lanrédec : Julie Quéré et Guillaume Davaudin

Kergoat : Hamdi Erdal et Glenn Mabicka

3 déc. 2009

Nouvelle campagne : pour les droits des étudiants étrangers

Depuis plusieurs années, la France, terre d'accueil, a choisi de multiplier les mesures contre les populations immigrées. Restriction du droit d'asile, création du ministère de l'immigration et de l'identité nationale, immigration choisie éloignent de plus en plus notre pays d'une terre des droits de l'homme semble-t-il fantasmée.

Aujourd'hui, les étudiants étrangers (hors UE) font aussi les frais de cette politique. Le droit d'étudier est universel mais ne semble pas empêcher la machine administrative française de renvoyer arbitrairement chaque année plusieurs centaines d'étudiants étrangers en plein milieu de leur cursus. Il est de plus en plus difficile d'obtenir un permis de séjour et de le conserver jusqu'à la fin des ses études. Blocages inexpliqués, recours impossible ne sont pas des exceptions ou des erreurs malencontreuses. Les préfectures, dénuées de toute compétence pédagogique, ont toute autorité quant à la situation des étudiants étrangers.

Ils doivent mener des démarches extrêmement lourdes pour renouveler leur permis de séjour. Dans le cas où celui-ci est refusé, ils ont le choix entre rentrer chez eux sans avoir fini leurs études ou rester dans l'illégalité. Pour ces derniers, ils doivent finir leur cursus sans aucune couverture sociale et avec la peur d'être arrêtés sur un simple contrôle d'identité.

Qu'ils soient en situation régulière ou non, ils sont les premiers touchés par la précarité. 80% d'entre eux ne touchent pas d'aides sociales. Salariés, ils n'ont pas les même droits que les Français alors qu'ils cotisent. Ils sont maintenus dans la pauvreté par leurs droits insuffisants. Qui peut imaginer, au regard de ces conditions, que les étudiants étrangers ont les mêmes chances de réussir leurs examens ? Ils sont pourtant tenus de prouver le sérieux de leurs études.

Parce que nous naissons tous libres et égaux, nos droits doivent également être les leurs. L'UNEF par sa nouvelle campagne se lance à la conquête de nouveaux acquis. Il existe des solutions pour aider la réussite de tous. La première d'entre elles est de laisser les étrangers mener leurs études sans craindre d'être renvoyé à la fin de l'année en créant un titre de séjour pluriannuel en fonction du cursus en cours (licence : 3 ans, master : 2 ans...). L'UNEF réclame également la régularisation de tous les étudiants sans papiers au nom de la liberté de gagner des connaissances. Enfin, il faut mettre en place, un vrai système d'aide sociale pour les étrangers pour qu'ils puissent finir leur cursus dans des conditions décentes.

L'UNEF Brest appelle donc à signer la grande pétition nationale concernant les étudiants étrangers. De plus, elle est disposée à aider administrativement et moralement tout ceux qui en ont besoin à l'UBO. N'hésitez pas à venir nous voir en cas de problème !

Signez en ligne la pétition concernant les droits des étudiants étrangers !


28 nov. 2009

IUFM : refusons les décrets portant le concours en M2.



























Les IUFM (Instituts Universitaires de Formations des Maîtres) sont depuis bientôt deux ans au coeur de la tourmante imposée par le Gouvernement avec sa réforme de l'éducation. L'UNEF demande depuis longtemps la reconnaissance des 2 années de formation IUFM au niveau Master mais pas à n'importe quel prix. L'importante mobilisation de l'année dernière s'était rassemblée contre le projet de masterisation des métiers de l'enseignement qui diminuait grandement la qualité de la formation des futurs enseignants.

Or loin de retirer ce projet, le Gouvernement a simplement repoussé son application d'un an et a fait passer plusieurs décrets en douce cet été pour forçer sa mise en place. Les universités avaient pourtant quasiment toutes refusées cette mesure contre-productive, inégalitaire et inapplicable.

Par ce passage en force, le Gouvernement refuse le dialogue avec les acteurs de l'éducation. Le 16 octobre, l'UNEF et 4 autres organisations syndicales ont envoyé une lettre à Valérie Pécresse et Luc Châtel. Le cabinet de ce dernier répondit un mois après, n'apportant aucun recul, ni aucune précision sur un projet extrêment flou. Le 23 novembre, les partenaires syndicaux rencontrent à nouveau le ministre de l'Education Nationale qui fait encore une fois la sourde oreille.

Les décrets passés cet été stipulent le passage des futurs concours en année de Master 2 à la place du Master 1. Cette décision est soit la marque de l'incompétence de Mr Châtel, soit une volonté délibérée de liquider la formation des enseignants. Faut-il rappeler au ministre que les étudiants en M2 ont également un mémoire à écrire et un stage à effectuer ? Le nombre des candidats qui échoueront à ce bachotage irront d'évidence grossir le nombre des précaires qui remplacent peu à peu les professeurs normalement formés.

Le Gouvernement n'en fini pas d'étaler sa schizophrénie en annonçant que l'éducation est une priorité et en liquidant dans le même temps la formation des enseignants. Le principe de masterisation est le cache-sexe d'une réforme qui met en péril le système éducatif de demain. En créant une année de M2 chargée à l'extrême, le Gouvernement pousse les étudiants au bachotage au détriment de la recherche et de l'enseignement pédagogique qu'ils recevaient jusque-là. Le taux de réussite en chute libre qu'induit le déplacement du concours va permettre à l'Etat de se fournir encore plus dans les recalés pour remplacer les enseignants formés. La masterisation est perverse dans le sens où elle introduit finalement une formation des futurs enseignants qui sera globalement moins bonne qu'avant.

Le contenu de la réforme reste extrêment flou. Une seule chose est sûre : ce sont les étudiants en IUFM qui payent les peaux cassées ! Les nouvelles contradictoires s'enchaînent au fil des semaines et les futurs enseignants ne savent plus où donner de la tête. Pour l'instant rien n'indique que les étudiants inscrits au concours cette année pourront le repasser l'année prochaine. Leur inquiétude est vive et ils craignent d'être la génération sacrifiée de l'enseignement. Le Gouvernement ne semble d'ailleurs que peu soucieux de les rassurer en additionnant les annonces qui n'apportent rien.

L'UNEF attachée à une vraie masterisation (3 ans licence + 2 ans IUFM = Master), prend les devants pour demander le retrait des décrets qui mettent en danger à la fois les étudiants et le système éducatif français. Le placement du concours en M1 permet de concilier la recherche et la préparation pédagogique des futurs enseignants. Il est important de conserver cette caractéristique qui contribue à une formation complète et acceptable.

L'UNEF Brest fait circuler des pétitions dans le but de mobiliser futurs enseignants et tout le milieu étudiant pour refuser ces décrets. L'éducation est la chose de tous et elle doit constituer une priorité.


Voici plusieurs liens concernant les décrets portant sur les IUFM :

- la lettre de l'intersyndicale envoyée au ministre le 16 octobre

- la réponse du cabinet ministériel du 19 novembre

Nous aborderons également dans un article suivant les autres positions et propositions de l'UNEF Brest sur les IUFM. D'autres devraient paraître au fur et à mesure des évènements significatifs portant sur la réforme.

21 nov. 2009

Pour la gratuité du wifi en cité U : inondez le CROUS de Rennes sous les mails !

Depuis plusieurs années, les cités U disposent du wifi ce qui permet aux étudiants de pouvoir accéder à internet. Cependant les résidents des logements universitaires doivent payer un prix exorbitant pour pouvoir l'utiliser.

Les cités U sont censés être un service destiné à loger des étudiants disposant de peu de ressources mais ils se retrouvent obligés de payer une prestation chère, limitée et dont la fiabilité est soumise à caution. Ce manque de logique du CROUS de Rennes agace de plus en plus de résidents.  Ceux-ci ont d'autant plus de raisons d'être mécontents que les facultés qui sont juste à côté donnent accès gratuitement au wifi.

Pour en finir avec cette situation, l'UNEF Brest et son organe, la FERUF (Fédération des Etudiants en Résidence Universitaire de France), s'engagent pour obtenir la gratuité du dispositif wifi en cité U. Aujourd'hui internet est devenu un outil indispensable de la vie quotidienne et il est anormal que les étudiants les plus socialement fragiles soient obligés de payer un service qui devrait faire partie de l'offre de base de toute cité universitaire.

Pour mener ce combat à bien, l'UNEF Brest propose un mode d'action original : le pourrissement de boîte e-mail. Chaque étudiant, qu'il soit résident en cité U ou simplement favorable à l'amélioration des conditions de vie en résidence universitaire, pourra envoyer un mail au directeur du CROUS de Rennes (adresse : directeur@crous-rennes.fr) et cela tous les jours jusqu'à obtenir satisfaction. Cette action de désobéissance civile a pour objectif de montrer le nombre et la détermination des étudiants qui refusent ce contresens social.

L'UNEF Brest met à disposition un mail type ci-dessous pour accélérer la démarche :

Monsieur,

Depuis quelques temps maintenant, les Cités U de Brest sont équipées de bornes WIFI. Cependant il s’avère que ce service est payant et limité, alors qu’à 100 mètres de là, internet est gratuit à la fac. Comment se satisfaire d’un service payant alors même que le concept de la cité U est d’offrir des logements à faible loyer pour des étudiants n’ayant que peu de ressources.

L’accès à l’information est donc conditionné au pouvoir d’achat des étudiants dont on sait bien qu’il est mis à mal depuis plusieurs années. Cet état de fait ne peut pas durer, le CROUS étant un service public, ses prestations ne peuvent être payante!

Vous recevrez ce mail tous les jours tant que la situation ne fera pas l’objet d’un examen sérieux permettant aux étudiants en cité universitaire de bénéficier d’internet à titre gratuit !

Cordialement

19 nov. 2009

Bilan de l'action ''MacDo'' UNEF/CGT

Claire-Hélène, Aurélie et Florian avec les militants CGT

Hier, les militants de l'UNEF et de la CGT se sont déployés à Brest pour faire signer des pétitions pour l'amélioration des conditions de travail dans les restaurants McDonald's. Postés dans les magasins brestois et dans le hall de la faculté Ségalen à l'heure de midi, ils ont fait signer plus de 500 pétitions. C'est un bon résultat pour une action surprise de courte durée.

L'UNEF Brest remercie les 176 étudiants de lettres qui ont pris le parti de la défense des salariés. Elle espère que cette pétition sera un bon moyen de précision pour améliorer les conditions de travail de plus d'une centaine d'employés à Brest.

Une réunion a également eu le lieu sur le thème des droits des étudiants salariés. Elle a regroupé une vingtaine de personnes qui ont pu débattre et échanger leurs expériences avec les militants UNEF et CGT présents.

L'UNEF et la CGT continueront de s'activer contre le travail précaire et les pratiques de management barbares !

Réunion-débat sur le salariat étudiant

17 nov. 2009

Action UNEF/CGT ''McDo'' pour des conditions de travail simplement décente

Mallorie, secrétaire générale de l'UNEF Brest et la campagne sur le salariat étudiant

Aujourd'hui beaucoup d'étudiants sont obligés de travailler pour pouvoir financer leurs études. En plus d'être plus soumis à l'échec à l'Université, ils sont aussi les victimes de certains employeurs sans scrupules.

C'est pourquoi l'UNEF en partenariat avec la CGT lance un grand mouvement d'information sur les conditions de travail dans les magasins McDonald's de Brest pour dénoncer les conditions de travail qui s'y appliquent. Un véritable système d'exploitation y a été mis en place pour tirer au maximum parti des capacités de ces employés. Le management le plus sauvage y a été développé au service au profit et au détriment de l'Homme. Menaces et pressions en tout genre sont parfois le lot quotidien des moutons noirs de Ronald.

McDonald's profite abondamment du salariat étudiant pour limiter l'encadrement syndical et accentuer les pressions. En renouvellant régulièrement leur équipe, ils s'assurent la docilité de leurs employés.

Ces conditions de travail calamiteuses sont le quotidien de beaucoup d'étudiants et peuvent détruire leur vie professionnelle, estudiantine et privée. Elles ne sont pas non plus l'apanage de McDonald's et se retrouvent dans tous les secteurs d'emploi et font l'objet de plaintes de la part de nombreux salariés.

Pour mettre fin à cette honte, l'UNEF et la CGT lance aujourd'hui une action pour alerter les clients des magasins McDonald's et les étudiants de l'UBO en faisant signer une pétition commune contre l'exploitation avérée de certains employeurs. Les employés ne sont pas les serviteurs, ni les esclaves des entreprises. Le droit du travail existe et il importe de le faire respecter en ne restant pas docile face à l'attitude aggressive, voir violente de certains managers zélés.

10 nov. 2009

Elections aux conseils de département en lettres

Chaque année, les étudiants ont la possibilité de participer à l'administration de leur filière en présentant sa candidature au conseil de département. Ce poste d'élu est malheureusement sous-estimé et souffre d'un déficit important d'effectif. L'UNEF Brest lance un grand appel aux étudiants pour qu'ils participent à ces organes importants de la vie universitaire en présentant leur candidature avant ce jeudi 12 novembre 17h en allant à leur bureau de département. Une photocopie de la carte étudiante est le seul document nécessaire pour se présenter au scrutin.

Le conseil de département sont à la base de la démocratie universitaire. Y siéger c'est participer à l'organisation de sa filière. Au même titre que les enseignants, les étudiants ont leur mot à dire concernant des décisions qui ont un impact sur leurs études. Il ne faut pas de compétence particulière pour y être élu. Avoir l'envie de prendre part plus activement à la vie universitaire est le seul critère.

Un conseil de département existe pour chaque filière (ex: histoire, sociologie, LEA, etc...) et se réunit en moyenne 3 à 5 fois par an. Le nombre d'élus étudiants varie suivant l'importance humaine de la filière (entre 5 et un trentaine). Le conseil de département reste peu contraignant au niveau horaire, tout en donnant un vrai rôle à ces élus.

Il est donc important de ne pas bouder se scrutin que ce soit au niveau des candidatures ou du vote. Ce dernier aura lieu dans l'ancienne BU, le 17 novembre de 10h à 17h. Alors soyez nombreux à donner la légitimité nécessaire à vos représentants étudiants !

6 nov. 2009

La compensation annuelle en L1 de droit !

Une grande victoire a été remportée par l'UNEF grâce à ses élus au conseil d'UFR de droit et au Conseil d'Administration de l'UBO. Les 2 votes qui ont eu lieu dans ses instances ont aboutis à la mise en place de la compensation annuelle en L1 de droit. C'est une grande première puisqu'elle quitte la faculté de lettres, où les L1 en bénéficient, pour se répandre dans une autre composante de l'UBO.

Rappelons le principe de la compensation annuelle, revendication de longue date de l'UNEF. Pour qu'un étudiant valide son année, il faut en principe qu'il ait la moyenne à chacun des deux semestres la composant. La compensation annuelle permet à un étudiant de valider son année en ne validant qu'un seul semestre à condition que la moyenne de l'année soit supérieure à 10. 

Exemple : un étudiant valide son premier semestre confortablement avec 12, au second il tombe malade pendant les cours et ne parvient qu'à obtenir un 8 aux partiels. Sans la compensation annuelle, cet étudiant ne valide pas son année. En revanche avec, il a une moyenne annuelle de 10/20 ce qui lui permet de ne pas perdre une année.

Pour l'UNEF, la compensation annuelle est un outil indispensable contre les inégalités à l'Université. Les étudiants des classes sociales dites "inférieures" sont les plus fragiles. Le besoin d'argent peut les pousser à prendre un job qui les empèchent de vivre pleinement leurs études. De plus, un étudiant qui a progressé sur l'année a toutes les raisons de passer au niveau supérieur. 

Dans l'Université française, près de 2 étudiants sur 5 sortent du système d'enseignement supérieur sans aucun diplôme. Ils sont directement envoyés sur le marché du travail où ils sont promis au chômage ou au travail précaire. A ce titre, la compensation annuelle est un outil pour que les jeunes accèdent plus facilement à une qualification à même de les défendre.

Certaines personnes ou organisations affirment que la compensation annuelle fait baisser le niveau du diplôme or c'est pourtant une mesure d'urgence. Il ne faut pas assimiler l'accès au diplôme par un plus grand nombre de jeunes à un recul de sa valeur : c'est au contraire une grande avancée sociale. La rareté d'un diplôme, due à une sélection au moins en partie sociale, ne conforte en aucun son niveau.

Si les qualifications dans l'enseignement supérieur ne sont pas à la hauteur de ce qu'elles devraient être, c'est que l'Université n'a plus les moyens de les dispenser correctement aux étudiants. Le manque de moyens humains (900 suppressions de postes cette année), le sous-financement de l'enseignement supérieur, le fait qu'un étudiant sur 2 ne peut pas accomplir ses études pleinement parce qu'il a une activité professionnelle en parallèle : voilà les vraies raisons de la déqualification d'un diplôme.

Pour y remédier, l'UNEF propose un large programme de relance de l'Université. La mise en place de la compensation annuelle dans tous les niveaux de la license en est un volet et l'UNEF Brest est fière d'avoir fait progresser l'UBO dans cette voie.

19 oct. 2009

Participe à l'organisation du Festival Etudiant Contre le Racisme et les discriminations (FECR) !!!

Chaque année, l'UNEF organise un grand festival étudiant dans toutes les Universités de France. Il a pour but de promouvoir une société sans discrimination quelle qu'elle soit. A Brest, nous faisons traditionnellement une semaine de festivité en mars pour sensibiliser le milieu étudiant à ces enjeux. Toutes sortes d'activités sont prévues : projections, débats, concerts, repas du monde...

Afin de mettre en place le festival, une réunion est prévue demain, 20 octobre, à 18h au local de l'UNEF B104 au fond du couloir des assos étudiantes. Toute personne souhaitant participer ou simplement s'informer sur le FECR est la bienvenue qu'elle soit adhérente à l'UNEF ou non. Il est important d'avoir une équipe organisatrice motivée pour réussir au mieux ce grand rendez-vous.

Alors venez nombreux à la réunion d'information du FECR !!!

15 oct. 2009

Quelle université pour demain ? Nouvelle campagne de l'UNEF

Malgré le récent discours de Nicolas Sarkozy annonçant la mise en place prochaine d'un dixième mois de bourse (cf. article "Le dixième mois de bourse... Enfin !!!"), la situation des étudiants est de plus en plus grave. Valérie Pécresse affirme que l'Université a pris le chemin du redressement pourtant le mouvement social de l'année dernière montre bien la préoccupation pour la qualité de la formation.

La nouvelle campagne saisit les deux grands enjeux de l'Université du futur : mettre fin aux inégalités sociales afin de relancer l'ascenseur social et créer l'enseignement supérieur de demain. Pour cela 4 axes de revendications étudiantes ont été mis sur pied pour coordonner leurs attentes :

- Uniformisation des droits des étudiants par le haut

Selon l'université et l'établissement choisis (UFR, IUT...), les étudiants voient leurs droits varier fortement. Tous n'ont pas accès à la compensation annuelle ou au tutorat gratuit. Pour éviter les injustices, il devient urgent de créer un cadrage national des diplômes. La license de droit à l'UBO doit valoir autant que celle de la Sorbonne. De plus, le Gouvernement s'est engagé dans la voie inverse en créant une loi portant sur le financement au mérite des universités plutôt que selon leurs besoins. Ce système favorise la création de pôles d'excellence et laisse de côté les petits campus comme l'UBO.

- Des diplômes de qualité et reconnus

Dans une atmosphère propre au sacrifice de nos acquis sociaux, les étudiants sont la chair à pâté de la crise économique. 4 sur 10 d'entre eux sortent du système d'enseignement supérieur sans diplôme, soit 150.000 tous les ans. Parallèlement, 28% des jeunes actifs sont au chômage. Pour l'UNEF, un diplôme de qualité et accessible à tous est la meilleure protection contre le chômage. En conséquence, une véritable reconnaissance des formations universitaires doit être instaurée dans les conventions collectives pour éviter de livrer les jeunes au chômage ou au travail précaire.

- Mettre fin à l'échec

Contrairement aux affirmations de Valérie Pécresse, l'encadrement à l'Université est de plus en plus un problème. Cette année, c'est 900 postes qui ont été supprimés alors que 60% des étudiants redoublent leur première année. Les groupes de TD et les amphis sont toujours autant bondés. Prenons les leçons du passé et lançons un plan pluriannuel de recrutement afin de lutter contre l'échec dû au sous-encadrement.

- Sortir les étudiants de la précarité

Le coût de la rentrée a augmenté de 3.2% en moyenne et les aides ne suivent pas. Le dixième mois de bourse annoncé n'est pas une réalité concrète et il faut exiger sa mise en place dès la prochaine rentrée. Trop peu d'étudiants ont accès aux bourses dont les conditions d'obtention sont trop réductrices. Le Gouvernement doit s'engager dans le sens de l'avenir en rendant accessible à tous l'enseignement supérieur. Pour celà des mesures sont à prendre sur le logement (augmentation des aides au logement, réhabilitations et construction de cités universitaires). Enfin, l'objectif de l'UNEF est de créer un véritable statut pour les étudiants basé sur une allocation d'autonomie calculée sur la situation propre de l'étudiant.

Afin de faire aboutir ces revendications, lisez et signez la lettre ouverte à Valérie Pécresse !!!

Vis ma vie de Jean Sarkozy !


Le fils du président, Jean Sarkozy (23 ans) a affiché son intension de prendre la président de l'EPAD (Etablissement Publique d'Aménagement de la Défense) alors qu'il avait déjà été désigné comme conseiller général des Hauts-de-Seine. Simple étudiant en deuxième année de droit, il aurait été pressenti pour ses "qualités" et ses "qualifications".

Dans le même temps, Nicolas Sarkozy déclarait devant les caméras de télévision que désormais "il ne faut plus être bien né pour réussir". L'UNEF Brest se permet de pointer cette contradiction entre l'éloge présidentiel de la méritocratie et une nomination qui a tout du népotisme.

Quel étudiant de deuxième année de droit peut prétendre prendre la direction d'une grande administration francilienne ? L'UNEF lance un appel à la candidature à la présidence de l'EPAD afin d'être sûre que le meilleur CV l'emportera. Nous sommes convaincus que Jean Sarkozy n'est fait pour ce poste que grâce à sa parenté avec le président de la République.

Dans un temps de crise où 28% des jeunes actifs sont au chômage, l'UNEF Brest regrette que le sommet de l'état fasse preuve d'une telle provocation envers la jeunesse et appelle à l'envoi massif de candidature à la présidence de l'EPAD. Avoir des diplômes n'ai apparemment pas nécessaire, alors ne vous laissez pas intimider par le prestige de la fonction.

Pour présenter sa candidature : lien

11 oct. 2009

Bilan du collectif national du 3 et 4 octobre

Les militants de Brest et d'Orléans en plein débat

Trois fois par an, l'UNEF procède a un collectif national (CN) afin de débattre du bilan syndical de la période et de son avenir. Le week-end dernier, 15 militants de l'UBO se sont rendus à Paris hissant ainsi Brest au rang de première délégation de Bretagne. Syndicalistes aguerris et nouveaux militants ont découvert et appronfondi leur connaissance des droits des étudiants et des enjeux portant sur l'amélioration de leur condition.

L'été de l'UNEF et la rentrée ont permis la reconstruction annuelle du syndicat en recrutant massivement dans les campus. Cette année encore, elle peut compter sur un nombre d'adhésions en hausse, montrant le désir des étudiants de s'organiser collectivement pour préparer leur avenir. L'UNEF Brest a suivi cette voie en élargissant sa base de militante de façon importante, se rendant capable à mener à bien ses revendications.

L'UNEF s'est à nouveau placée contre les frais d'inscriptions illégaux qui continuent de reculer. Ils restent inadmissibles quelque soit leur montant. L'UNEF Brest dénonce parallèlement la mise en place de chaînes d'inscriptions dématérialisées à l'UBO qui empèchent les futurs étudiants de prendre ses marques dans son nouveau milieu avant la pré-rentrée. En outre le système admission post-bac a montré ses limites en souffrant de plusieurs dysfonctionnements. Le procédé "d'orientation active" est inadapté car il repose sur un parallèle forcé entre cursus secondaire et universitaire. L'UNEF Brest renouvelle son attachement à l'orientation à l'Université mais affiche ses craintes quant à la mise en place progressive d'une sélection à l'entrée comme Nicolas Sarkozy l'avait évoquée l'année précédente.

Il faut également gardé à l'esprit le contexte de victoire sociale dans lequel s'est déroulé le CN d'octobre. La même semaine était annoncée l'interdiction des stages hors cursus et le dixième mois de bourse. L'UNEF ne cède cependant pas à un optimisme naïf et réclame la mise en place immédiate de ces mesures d'urgence. Elle exige également des actions rapides pour répondre aux problèmes de logement des jeunes en augmentant les aides au logement et en renovant le parc de logement du CNOUS. Enfin elle ne considère pas le RSA Jeunes comme une solution à la précarité des jeunes car elles ne concernent que très peu d'entre eux et déresponsabilise les entreprises qui les sous-payent.

L'UNEF a également débattu du désengagement de l'Etat dans la gestion des campus. Elle considère qu'une Université publique et laïque est la seule garante d'un enseignement de qualité et juste socialement. Plus largement, elle s'engage dans la défense de tous les services publiques qui sont les bases d'un système social égalitaire. Les attaques du Gouvernement contre la Poste ont mobilisé en masse les citoyens et les étudiants ont tenus leur place dans les actions contre la privatisation rampante.

L'année est aussi marquée par les élections étudiantes ayant lieu partout en France. L'UNEF est consciente de l'importance de sa présence et de son action dans les différents conseils de l'Université. Elle doit ainsi se préparer à mener une campagne intense pour être reconduite comme première organisation étudiante et maintenir le rapport de force avec le Gouvernement pour le faire reculer à nouveau dans sa politique de casse du service public d'enseignement supérieur.

L'UNEF Brest est consciente de son rôle de structuration des étudiants au niveau local. Le CN a apporté formation et motivation à ses militants. La présence de l'UNEF est à présent plus forte que jamais à l'UBO et elle est prête à faire entendre la voix des étudiants dans tous les domaines.

10 oct. 2009

Vote électronique : la démocratie arnaquée !

Le 28 septembre dernier, un projet de loi portant sur l'introduction du vote électronique dans les élections étudiantes a été adopté en première lecture de l'Assemblée Nationale. Hervé Robinet, député de la majorité qui a présenté la loi nous assure qu'elle permettrait de faire augmenter la participation aux élections et de lutter contre les fraudes.

A l'UNEF Brest, si nous sommes effectivement favorables à l'augmentation de la légitimité des élus étudiants en favorisant la transparence et la participation, nous ne trompons pas sur les effets pervers de cette loi.

Contrairement à ce que fait mine de croire Hervé Robinet, nous pensons que le vote électronique aura un effet négatif sur la participation. De plus, loin de rendre le scrutin plus sécurisant, il introduit de nombreux doutes quant à la sécurité du dispositif et à la confidentialité des électeurs. Dans le cadre des élections hors université, la fiabilité du vote électronique avait été discutée et il n'est plus nécessaire, ni plus acceptable dans les facs.

Il ne faut pas se tromper sur la nature du vote électronique :

- il favorise la création d'un désert démocratique à l'Université

- la fiabilité du dispositif est discutable

- il introduit de nombreux problèmes de fraudes

L'UNEF Brest n'est assez naïve pour croire que le projet de loi de la majorité a pour but de favoriser la représentativité étudiante. Après la grogne sociale de l'année dernière, Nicolas Sarkozy a tout intérêt à s'assurer la docilité d'une grande branche du mouvement en jetant le doute quant à la légitimité de ses élus.

En parallèle, il nous paraît important de nous placer en faveur d'une augmentation de la représentativité des étudiants dans les conseils décisionnaires de l'Université. Il faut noter que sur les 27 membres composant le Conseil d'Administration (CA) de l'UBO, seuls 5 sont des élus étudiants contre 7 personnalités non-universitaires. C'est en augmentant les enjeux autour des élections que nous gagnerons le combat pour l'acceptation de tous du rôle majeur des étudiants dans la vie de l'Université française.


7 oct. 2009

La Poste : les étudiants disent non à la privatisation !

Alors que le peuple français souffre de la crise du capitalisme, le Gouvernement et Nicolas Sarkozy se sont clairement affirmés en faveur d'une privatisation progressive dans la Poste. Le changement de son statut est une attaque de plus contre le service public et le modèle social français.

L'UNEF jugeant que cette loi était contraire, non seulement à l'intérêt des étudiants qui s'en servent dans le cadre des démarches administratives, mais aussi à ceux de tous les Français, a rejoint le collectif national contre la privatisation de la Poste, composé de plusieurs forces syndicales, associatives et politiques. Dans le cadre de son action, une grande votation citoyenne a été organisée pour que le peuple puisse avoir son mot à dire dans les plans gouvernementaux. 

L'UNEF Brest s'y est logiquement associée en posant une urne à l'UBO pour sensibiliser les étudiants sur cette atteinte contre le service public. Pour nous, il est inadmissible que le Gouvernement puisse envisager de saborder le service postal. Le changement du statut de la Poste remet en cause directement son rôle d'utilité publique. On notera que ce procédé a notament été utilisé pour privatiser France Télécom, maintenant gangrénée par le management le plus brutal.

La Poste privatisée, c'est dès demain, la dégradation de la qualité des services, des coûts qui augmentent, des suppressions d'emplois massives et des fermetures de bureaux jugés trop peu rentables. Dans une France gravement touchée par la crise, le service public doit être une clé dans la reconstruction d'un monde socialement plus juste. Les critères de compétitivité et de rentabilité sont contraire à l'attachement de l'UNEF à l'égalité.

La votation s'est déroulée partout en France la semaine dernière et fut un véritable succès puisque plus de 2 millions de Français se sont exprimés sur la privatisation de la Poste. Près de 90% l'ont rejeté, affirmant leur détermination quand au maintien de ce service public. Dans le Finistère, ce sont près de 37.000 personnes qui ont voté dont de nombreux étudiants.

Les conclusions de l'UNEF Brest sont les suivantes. Le Gouvernement a subi un désavoeu majeur de sa politique libérale actuelle. Les étudiants se sont massivement ralliés à la défense des services publics qui apparaissent comme un pilier d'une société égalitaire. Nicolas Sarkozy doit tirer les leçons de la crise et de la mobilisation des Français en marquant un tournant vers une vraie politique sociale.

Pour en savoir plus sur la votation citoyenne et le collectif national contre la privatisation de la Poste : lien vers le site officiel

6 oct. 2009

Bilan de la bourse aux livres

Aloys (militant) et Julie tenant la bourse aux livres

La bourse s'est finie vendredi comme prévu après une semaine dans l'ex fumoir et le hall de la fac Segalen. Viens donc l'heure du bilan de l'activité militante.

L'évènement a été une véritable réussite cette année avec un nombre de livres en vente et achetés records. Le choix des livres était très varié, du manuel universitaire au roman de loisir. Plusieurs centaines d'ouvrages ont été vendu et environ 1600 € seront redistribués aux étudiants. 

Nous remercions les étudiants qui nous ont fait confiance pour vendre leurs livres. Le tri ayant été effectué toute la journée de lundi, ils peuvent d'ores et déjà venir récupérer leur argent et leurs invendus au local de l'UNEF BREST en B104. Pour être sûr de pouvoir profiter de leurs bénéfices directement, il est préférable de venir de préférence pendant les pauses et aux heures de midi, car seules la présidente, Noémie Pailler, et la trésorière, Hélène Becam, sont habilitées à signer les chèques au nom de l'UNEF.

L'UNEF Brest est très fière d'avoir contribué à la démocratisation de l'accès à la culture et à l'éducation en allégeant le budget de rentrée. 

30 sept. 2009

Le dixième mois de bourse... Enfin !!!

Alors que les étudiants souffrent encore de la crise, les revendications de l'UNEF concernant le pouvoir d'achat des étudiants ont été partiellement écoutés par le Gouvernement.

Deux attentes des étudiants ont donc été entendu grâce à l'action de l'UNEF :

- l'octroi d'un dixième mois de bourse qui était réclamé par l'UNEF depuis de nombreuses années

- le doublement de l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (de 100 à 200€)

Après avoir lutté pour l'obtention de ses mesures d'urgence, l'UNEF Brest se félicite d'avoir participer à la propagation des revendications étudiantes décisives pour enfin sortir de la crise.

Cependant, elle se doit de nuancer l'effet d'annonce du Gouvernement. Les budgets de ces mesures n'ont pas été encore voté et l'UNEF veillera à la rapide mise en place du dispositif.

De plus, il est important de noter que Nicolas Sarkozy a parallèlement déclaré être favorable à l'allongement de l'année universitaire alors que la majorité des universités françaises commencent déjà au mois de septembre.

L'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé ne peut être obtenu qu'avec une déclaration fiscale indépendante, ce qui en privera beaucoup d'étudiants alors que 23% d'entre eux renoncent à des soins faute de moyens.

Ces deux mesures ne résolvent pas le problème du salariat étudiant qui participe à la création d'une université à deux vitesses. Enfin aucune décision portant sur le logement n'a été prise alors qu'il constitue l'un des problèmes majeurs des étudiants.

L'UNEF Brest continuera en conséquence de mener son combat quotidien pour l'amélioration de la qualité de vie des étudiants parce que l'éducation est un droit et non un privilège.

26 sept. 2009

Ventes des livres à Ségalen la semaine prochaine


Le dépot des livres est maintenant fini. L'UNEF Brest remercie chacun des étudiants qui vont permettre à leurs camarades d'acheter leur livre à moindre frais. Nous avons réuni plusieurs centaines d'ouvrages cette semaine que nous mettrons à la vente comme prévu du lundi au vendredi de 10h à 16h dans la salle B001 (la salle vitrée à gauche en entrant dans la fac).

Il est à signaler que l'UNEF Brest prendra une marge de 50 centimes par livre pour pouvoir dédommager les vendeurs en cas de perte ou de vol. Ces derniers peuvent également passer en B001 pour modifier les prix afin que ceux-ci partent plus facilement.

Les ouvrages mis en vente couvrent toutes les filières et tous les niveaux de la première année jusqu'au CAPES-Agreg. Il ne faut également pas hésiter à fouiller parmi les livres divers, qui sortent du cadre universitaire strict, pour trouver de bonnes affaires. Pour les ouvrages dits "généraux" il est conseillé de venir dans les premiers jours pour être plus sûr d'en trouver.

Les vendeurs pourront récupérer leur argent et les livres invendus après le pointage réalisé par l'UNEF Brest. Ils seront prévenus en temps utile par téléphone portable ou par mail. Pour toute information, vous pouvez envoyer un courriel à unef.brest@gmail.com.

Alors à lundi, pour la Bourse aux livres !!!

20 sept. 2009

La bourse aux livres à Segalen


Comme chaque année, l'UNEF-Brest organise la bourse aux livres en début d'année universitaire pour alléger le coût de la rentrée. Le principe fondateur de cet évènement est la solidarité entre les étudiants.

Les étudiants en première année peuvent acheter leur manuels à moindre frais et les autres peuvent gagner un peu d'argent en vendant les livres dont ils n'ont plus besoin. L'UNEF est là pour coordonner cette initiative pour la mener dans les meilleures conditions.

La bourse aux livres se tiendra sur deux semaines et sera divisée en deux étapes :

- la semaine du 21 au 25 septembre, les étudiants souhaitant vendre leurs livres pourront les déposer au local de l'UNEF, salle B104 (au fond à droite du couloir des assos au premier étage de la fac Segalen) de 10h à 16h.

- la semaine du 28 septembre au 2 octobre, les livres seront mis en vente de 10h à 16h dans la salle B001 (à gauche en entrant dans la fac).

Les vendeurs pourront récupérer leur argent et leurs livres invendus après la fin de la bourse aux livres en allant au local de l'UNEF en B104.

Il est également indiqué aux vendeurs de mettre un prix raisonnable à leurs livres selon leur état et leur intérêt. Il est recommandé de les laisser à 50% de leur valeur de départ et ceux pour éviter les invendus.

19 sept. 2009

Grande réunion de rentrée de l'UNEF-Brest

Les différentes composantes de l'UBO sont maintenant rentrées et l'UNEF organise ce lundi 21 septembre sa grande réunion de rentrée. Elle aura lieu à 18h dans la salle B001 (salle vitrée à gauche du hall) de la fac de lettres Ségalen.

Ce rendez-vous est l'occasion pour l'UNEF-Brest de présenter son action tout au long de l'année sur le pôle universitaire. C'est également un moment privilégié pour répondre à toutes les questions des étudiants.

Chaque étudiant, adhérent ou non, est invité à cet évènement informatif. Aucune connaissance technique sur le système universitaire n'est nécessaire : les militants sont là pour expliquer le fonctionnement de l'UNEF et son action aux étudiants de tous les niveaux.

Programme de la réunion :

- actualité de l'université et de l'UNEF

- projets de l'UNEF

- action quotidienne de l'UNEF à Brest et en France

La réunion devrait durer une heure avec une collation à la fin. Elle portera sur des sujets divers comme le pouvoir d'achat des étudiants, les prochains évènements importants du monde universitaire, la lutte contre les discriminations, le Comité National de l'UNEF des 3 et 4 octobre.


Pour marquer votre participation à la réunion :

Lien facebook : évènement ''Grande réunion de rentrée''

14 sept. 2009

La rentrée à l'UBO : le porte-monnaie de l'étudiant en berne


C'est la bonne nouvelle de la rentrée : la crise s'estompe ! Les traders qui l'avaient déclenché peuvent à nouveau toucher des bonus avec la bénédiction de l'Etat. Mais si la reprise s'amorce pour certains, les problèmes subsistent pour un grand nombre de personne.

Les étudiants souffrent cette année encore de la baisse de leur pouvoir d'achat. Ils doivent encaisser une hausse de leurs frais de rentrée de près de 3.2%. Inscription, sécurité sociale, logement, ticket de RU... tout cela coûtent de plus en plus chers. Le coup de pouce accordé aux aides sociales (+ 1.6% en moyenne) ne compense pas l'inflation alors que le chômage des jeunes est au plus haut (+25% l'année dernière).

A l'UBO, où le taux de boursiers et de salariés est supérieur à la moyenne nationale, l'UNEF Brest s'engage pour protéger une université ouverte à tous. Nous trouvons inacceptable la paupérisation des étudiants, qui de plus en plus renoncent à leurs études pour entrer sans qualification dans le monde du travail. Le diplôme est un bouclier contre le chômage et le Gouvernement doit s'engager à faire des études supérieures un droit et non un privilège.

Par la pétition "Des mesures d'urgence pour les étudiants", l'UNEF lance un appel au Président de la République avec cinq grandes revendications :
- la création d'un dixième mois de bourse pour limiter la galère de la rentrée
- une revalorisation de 10% des aides au logement (stagnantes depuis 1994)
- la suppression du mois de carence dans le versement des aides au logement
- l'exonération de la taxe d'habitation pour tous les étudiants
- la généralisation du cautionnement solidaire pour aider le étudiants dans leur accession à un logement.

Pour signer la pétition, cliquez ici ! Dans cette page, vous aurez également des informations sur la campagne de rentrée de l'UNEF et un lien vers le dossier de presse sur le pouvoir d'achat de l'étudiant pour plus de précision.

Rejoignez le groupe facebook de la campagne de la rentrée.

Pourquoi adhérer à l'UNEF en 2009 ?

Cette année encore plus que les autres, l'UNEF doit se montrer à la hauteur de l'attente des étudiants. La crise a fragilisé leur milieu et ils s'apprêtent à en payer les frais. L'UNEF, en tant que seule organisation syndicale représentée dans toutes les universités de France, a un rôle moteur dans la défense d'une formation supérieure accessible à tous. Dans cette optique, elle mène son action au niveau local comme national pour protéger les étudiants et acquérir de nouveaux droits.

L'UNEF a besoin du soutien de tous les étudiants pour continuer à être le seul organe étudiant d'importance. Elle doit se constituer comme un syndicat de masse, indépendant et apte à faire entendre la voix des étudiants quelques soient les circonstances. Pour cela, elle compte des militants qui mènent le combat de l'UNEF au quotidien et des adhérents qui apportent le soutien nécessaire à la crédibilité du syndicat étudiant.

Envers tout ses membres, l'UNEF s'engage sur 3 grands points :
- l'information (blog, courriels d'info, réunions de pré-rentrée, abonnement au bimensuel "L'étudiant de France"...)
- la défense des droits (individuels : aide administrative, règlements des divers problèmes de bourses, de logement... et collectifs : augmentation des bourses, construction de cités universitaires, engagement dans les mouvements sociaux...)
- l'organisation de la solidarité (bourse aux livres, festival étudiant contre le racisme et les discriminations, réductions...).

Ces trois valeurs sont les piliers de l'UNEF et de son action. L'équipe des militants de Brest se met au service des étudiants et sont disposés à répondre à leurs questions. Pour celà, des permanences continues sont assurées dans le local de l'UNEF du couloir des associations au premier étage de la faculté Victor Segalen. Les militants participent quotidiennement à la vie de l'université, ils sont les mieux placés pour vous aider.


Adhérer à l'UNEF, c'est soutenir une université solidaire et ouverte à tous !!!

Bienvenue sur le nouveau blog de l'UNEF Brest

Pour la rentrée 2009, l'UNEF Brest remet en fonctionnement son blog pour tenir au courant les étudiants de l'actualité de l'UBO. Le but étant de répondre à un maximum de leurs interrogations, nous tâcherons de faire vivre le plus possible ce blog. Si vous avez des remarques ou des suggestions, n'hésitez pas.

Bonne lecture à tous !!!