22 mars 2010

IUFM et centraux 2010 : envoyons un signe fort à Luc Chatel !

Les IUFM (Instituts Universitaires de Formations des Maîtres) sont depuis deux ans au coeur de la tourmante imposée par le Gouvernement avec sa réforme de l'éducation. L'UNEF demande depuis longtemps la reconnaissance des deux années de formation IUFM au niveau Master mais pas à n'importe quel prix. L'importante mobilisation de l'année dernière s'était rassemblée contre le projet de masterisation des métiers de l'enseignement qui diminuait grandement la qualité de la formation des futurs enseignants.

Or loin de retirer ce projet, le Gouvernement a simplement repoussé son application d'un an et a fait passer plusieurs décrets en douce l'été dernier pour forcer sa mise en place. Les universités avaient pourtant quasiment toutes refusées cette mesure injuste socialement et catastrophique pédagogiquement.  

Les décrets passés stipulent le passage des futurs concours en année de Master 2 à la place du Master 1. Cette décision est soit la marque de l'incompétence de Mr Chatel, soit une volonté délibérée de liquider la formation des enseignants. Faut-il rappeler au ministre que les étudiants en M2 ont également un mémoire à écrire et un stage à effectuer ? Le nombre des candidats qui échoueront à ce bachotage iront d'évidence grossir le nombre des précaires qui remplacent peu à peu les professeurs normalement formés.

Le principe de masterisation est le cache-sexe d'une réforme qui met en péril le système éducatif de demain. En créant une année de M2 chargée à l'extrême, le Gouvernement pousse les étudiants au bachotage au détriment de la recherche et de l'enseignement pédagogique qu'ils recevaient jusque-là. La masterisation est perverse dans le sens où elle introduit finalement une formation des futurs enseignants qui sera globalement moins bonne qu'avant.

Ce sont les étudiants en IUFM qui payent les peaux cassées ! Les nouvelles contradictoires s'enchaînent au fil des semaines et les futurs enseignants ne savent plus où donner de la tête. Pour l'instant rien n'indique que les étudiants inscrits au concours cette année pourront le repasser l'année prochaine.

Les élections étudiantes sont l'occasion pour l'UNEF de faire pression sur un Gouvernement affaibli !!! Le projet de masterisation imposé aveuglément par Nicolas Sarkozy depuis juin 2008 est une réforme intolérable que nous nous pouvons pas laisser passer. Imposons le dialogue à ce Gouvernement de sourds !!!


La liste UNEF et associatifs se prononcent pour :

- le retrait des décrets positionnant les concours de l'enseignement en milieu de M2 et leur rétablissement en première année d'IUFM

- le maintien du stage rémunéré en responsabilité en deuxième année de formation IUFM pour sauvegarder la pédagogie et la mixité sociale étudiante et enseignante

- la mise en place d'une véritable concertation entre le Gouvernement et les partenaires sociaux pour une reconnaissance de la formation IUFM au niveau master


Voter UNEF et associatifs, c'est envoyer un signal clair au Gouvernement en faveur d'un enseignement ouvert à tous et de qualité !!!

21 mars 2010

Centraux 2010 : Vers une nouvelle pédagogie

On le sait tous aujourd'hui, la pédagogie à l'Université doit être revisitée. Les cinquante dernières années ont été marquées par la hausse fulgurante du nombre d'étudiants. Les gouvernements successifs n'ont hélas pas bien saisis les nouveaux enjeux sui ont suivi.

L'UBO, comme les autres universités françaises, ont une pédagogie minée par le sous-encadrement et le manque de moyens. Le faible financement des établissements universitaires rendent l'enseignement des différentes formations laborieuses et nuit à la qualité des qualifications. Sur le marché du travail, les diplômés sont de plus en plus désavantagés par rapport aux grandes écoles.

L'UNEF se dresse depuis longtemps contre cet échec. Elle propose un grand programme de réinvention de la pédagogie en parallèle de son projet social. Contrairement à certains, nous refusons la fatalité d'une université, "poubelle de l'enseignement supérieur". L'Université est une porte sur l'avenir qui doit être ouverte à tous, quelque soit son projet et sa situation.

L'UNEF réclame pour les étudiants un enseignement renouvelé grâce à un encadrement plus important assuré par un budget convenable. Les cours magistraux sont parfois nécessaires mais l'enseignement supérieur en abuse souvent par simplicité. Avec un meilleur encadrement, les étudiants en groupes plus restreints pourront d'avantage apprendre et échanger. L'application du projet social de l'UNEF en parallèle permettrait d'augmenter le volume de certaines formations. Avec de quoi vivre décemment, les étudiants pourraient se consacrer pleinement à leurs études allant dans le sens de la réussite de tous.

Encore une fois, les élections aux centraux sont le moment idéal pour évoquer ces projets. Voter UNEF et associatifs, c'est envoyer au Gouvernement les revendications pour une pédagogie ambitieuse. Le CA votant le budget et le CEVU gérant les questions pédagogiques, l'UNEF et les associatifs ont tous leurs places dans ces conseils dans le cadre de leur programme.


La liste UNEF et associatifs propose :

- plus de TD, moins de CM

- un encadrement accru pour plus de proximité étudiant-professeur

- l'augmentation du volume horaire de certaines formations en parallèle à un véritable projet social étudiant

-  la généralisation de la compensation annuelle sur toutes les licences

- le refus des pôles d'excellence universitaires


Voter UNEF et associatifs, c'est faire le choix d'une pédagogie renouvelée !

Elections 2010 : écologie et prévention

La liste UNEF et associatifs se présentant aux élections aux conseils centraux a dégagé de nouvelles pistes pour l'UBO en écoute avec les thématiques d'actualité. Notre campagne compte deux points importants : l'écologie et la prévention.

Ces deux éléments peuvent sembler aller d'eux-mêmes mais il reste pourtant de grandes avancées à opérer. Parmi elles, UNEF et associatifs proposent de rendre la reprographie plus éco-responsable (papier recyclé, impressions recto-verso, encre non-polluante...). En concertation avec le personnel, nous nous entendrons sur une solution respectueuse de l'environnement, tout en restant réaliste. De même, des actions peuvent être menées au sein du CROUS pour favoriser les productions locales de qualité, évitant le coût des intermédiaires et améliorant la nourriture. Il nous semble également important d'introduire plus largement le commerce équitable et l'agriculture biologique en partenariat avec les associations existantes.

Second point important : la prévention. Les élus UNEF et associatifs proposent de faire installer des distributeurs de préservatifs dans les différents bâtiments de l'UBO. Pour aller dans le sens de la lutte contre les MST, installer des distributeurs dans les lieux de vie des étudiants nous apparaît comme une solution efficace et simple.


Voter UNEF et associatifs, c'est faire le choix d'une UBO consciente des enjeux de notre société !

20 mars 2010

Elections 2010 : Pour l'égalité des droits entre Français et étrangers


L'UNEF Brest a depuis longtemps consacré une large part de son action pour la réussite universitaire des étrangers. Aide morale et judiciaire aux étudiants sans-papiers, pétitions lancées pour la reconnaissance de leurs droits..., nous nous mobilisons chaque jour car le combat pour l'égalité se joue aussi avec ceux qui viennent d'ailleurs.

Le monde universitaire a une longue tradition de cosmopolitisme pourtant les étudiants étrangers n'ont pas les mêmes droits que les autres et donc pas les mêmes chances de réussite. Ils sont les plus touchés par la crise et une grande partie d'entre-eux vivent sous le seuil de pauvreté.

Le constat est simple, les étudiants étrangers n'ont pas accès au système d'aide français. Pourtant ils subissent l'inflation, notamment celle des tarifs du CROUS (tickets de RU, loyers de cités U). Leur précarité est entretenue par la loi limitant leur temps de travail salarié.

Les années passent et la machine administrative est de plus en plus labyrinthique pour les étudiants étrangers. Chaque année, ils remplissent de la paperasse pour rester en France. Pire, elle a pris un nouveau visage depuis la mise en place de la politique du chiffre du ministère de l'émigration. La préfecture peut refuser de renouveler leur titre de séjour sans aucun critère pédagogique ! Les étudiants sans-papiers vivent avec la peur d'être contrôlés et mis dans des centres de rétention avant de prendre un charter.

Devant ce constat de discrimination flagrante, l'UNEF s'est mobilisée au côté des étudiants étrangers pour les protéger et conquérir de nouveaux droits. Le syndicat s'est battu pour obtenir la suppression de l'autorisation provisoire de travail, l'allongement de la durée de travail de 17h30 à 21h par semaine, l'accès aux fonds d'urgence du CROUS...

Cependant, l'UNEF Brest ne cède pas à l'autosatisfaction. Un long chemin reste à parcourir pour obtenir l'égalité des droits. Notre programme au CROUS et aux centraux est porteur d'une grande avancée pour les étudiants étrangers. Notre mission syndicale nous a permis de connaître leurs problèmes et d'y répondre au mieux. Continuons sur cette voie !


Le projet de l'UNEF et associatifs pour les étudiants étrangers, c'est :

Envoyer un signe fort au Gouvernement pour obtenir
- la régularisation des étudiants sans-papiers
- la mise en place d'un titre de séjour pluriannuel selon le cursus entamé (licence : 3 ans...)
- l'ouverture et l'adaptation des aides françaises
- la suppression de la limite du temps de travail salarié

Agir au sein de l'UBO pour
- la mise en place d'un guichet d'accueil unique pour faciliter les multiples démarches
- le perfectionnement de l'intégration à l'UBO


Voter UNEF et associatifs aux élections étudiantes, c'est faire le choix de la diversité et de l'égalité des chances !!!

Centraux 2010 : Généralisons la compensation annuelle

Le programme de l'UNEF pour les élections aux centraux permet de remettre sur le tapis la question de la compensation annuelle. Déjà connues de longue date pour les 1ères années de la faculté des lettres, elle a été une victoire pédagogique de l'année 2009 en étant mise en place en L1 en fac de droit.

Rappelons le principe de la compensation annuelle, revendication de longue date de l'UNEF. Pour qu'un étudiant valide son année, il faut en principe qu'il ait la moyenne à chacun des deux semestres la composant. La compensation annuelle permet à un étudiant de valider son année en ne validant qu'un seul semestre à condition que la moyenne de l'année soit supérieure à 10

Exemple : un étudiant valide son premier semestre confortablement avec 12, au second il tombe malade pendant les cours et ne parvient qu'à obtenir un 8 aux partiels. Sans la compensation annuelle, cet étudiant ne valide pas son année. En revanche avec, il a une moyenne annuelle de 10/20 ce qui lui permet de ne pas perdre une année. 

Pour l'UNEF, la compensation annuelle est un outil indispensable contre les inégalités à l'Université. Les étudiants des classes sociales dites "inférieures" sont les plus fragiles. Le besoin d'argent peut les pousser à prendre un job qui les empêchent de vivre pleinement leurs études. De plus, un étudiant qui a progressé sur l'année a toutes les raisons de passer au niveau supérieur. 

Dans l'Université française, près de 2 étudiants sur 5 sortent du système d'enseignement supérieur sans aucun diplôme. Ils sont directement envoyés sur le marché du travail où ils sont promis au chômage ou au travail précaire. A ce titre, la compensation annuelle est un outil pour que les jeunes accèdent plus facilement à une qualification à même de les défendre.

Certaines personnes ou organisations affirment que la compensation annuelle fait baisser le niveau du diplôme or c'est pourtant une mesure d'urgence. Il ne faut pas assimiler l'accès au diplôme par un plus grand nombre de jeunes à un recul de sa valeur : c'est au contraire une grande avancée sociale. La rareté d'un diplôme, due à une sélection au moins en partie sociale, ne conforte en aucun son niveau.

Si les qualifications dans l'enseignement supérieur ne sont pas à la hauteur de ce qu'elles devraient être, c'est que l'Université n'a plus les moyens de les dispenser correctement aux étudiants. Le manque de moyens humains (900 suppressions de postes cette année), le sous-financement de l'enseignement supérieur, le fait qu'un étudiant sur 2 ne peut pas accomplir ses études pleinement parce qu'il a une activité professionnelle en parallèle : voilà les vraies raisons de la déqualification d'un diplôme.

Pour y remédier, l'UNEF propose l'adoption de la compensation annuelle par toutes sur les trois niveaux de toutes les licences de l'UBO. Les élections aux centraux sont l'occasion de porter cette revendication au Conseil d'Administration. Un bloc étudiant majoritaire de l'UNEF et associatifs permettrait une mise en place rapide de la compensation annuelle.

Voter UNEF et associatifs, c'est refuser l'échec comme une fatalité et faire avancer la réussite de tous !!!

18 mars 2010

UNEF et Associatifs : Valeurs communes et action complémentaire (par Flavien Salaün, associatif indépendant)

Flavien Salaün, Candidat Associatif au CEVU

Toute l’année les étudiants associatifs se mobilisent pour animer le campus.

Nos moyens d’actions sont variés: soirées, expositions, débats… Avec pour mot d’ordre l’imagination, la convivialité et la tolérance, nous nous engageons pour faire de l’université un espace de vie et d’échanges. Tous ces projets, tout cet engagement se fait avant tout au service des étudiants. A cela, s’ajoute des valeurs fortes telle que le partage, l’entraide, l’écoute, la culture et le respect de l’autre.

Notre université traverse actuellement de grands changements et des modifications profondes de sa mission. Faire liste commune entre des associatifs et l’Unef se base sur le constat simple: nous défendons des valeurs communes par des modes d’actions complémentaires. Notre force réside dans l’indépendance de nos prises de décisions, mais surtout dans notre capacité à débattre et à trouver consensus.

Si nous nous engageons, ce n’est pas pour défendre notre chapelle, ni nos associations respectives. Si nous nous engageons, c’est pour défendre une certaine idée de la représentation étudiante et de l’université.

17 mars 2010

Centraux 2010 : La réussite de tous à l'UBO

A votre avis, un diplôme de l'UBO vaut-il moins que le même à la Sorbonne ? A l'UNEF nous croyons que partout en France, une qualification doit être une protection égale sur le marché du travail. C'est pourquoi nous nous plaçons à contre-courant de ceux qui veulent introduire la concurrence entre les étudiants et entre les Universités.

La dernière lubie gouvernementale est de créer des pôles universitaires d'excellence en France. Le grand emprunt, lancé par Nicolas Sarkozy, est ainsi globalement redistribué dans une politique élitiste. Les facs parisiennes, lyonnaises, marseillaises remportent le paquet. Que reste-t-il pour l'UBO ? Les financements pour le pôle d'études maritimes ? Mais que deviennent psychologues, STAPS, Image et son ?

Aujourd'hui l'UNEF combat cette politique à deux vitesses. Les élections aux centraux vont redistribuer les forces étudiantes pour les 2 ans à venir. De très nombreuses universités ont déjà fait le choix d'envoyer un signal fort au Gouvernement en votant massivement pour les listes de l'UNEF.

L'UNEF Brest refuse cette politique inégalitaire qui privilégie les grands pôles plutôt que les universités de proximité. L'UBO doit conserver un large panel de formations pour assurer la qualification de tous, quelque soit son orientation.


Ainsi, à l'occasion des élections aux conseils centraux des 23 et 24 mars prochains, rappelle son projet pour une Université de la diversité :

- le refus du financement à la performance, facteur d'inégalités entre les universités et les étudiants

- un financement national ambitieux pour offrir une formation de qualité partout en France

- un cadrage national des diplômes pour assurer une reconnaissance égale d'une qualification, quelque soit l'université

- le maintien et le développement des sites "délocalisés" comme Quimper parce que la proximité de ces pôles facilite l'accès aux études (moins de problèmes de logement...)

- le maintien des petites filières car une grande diversité des formations offre aux étudiants le choix d'une orientation qui leur correspond


Voter UNEF et associatifs aux centraux,
c'est choisir la réussite de tous plutôt que celle de quelques uns !!!

15 mars 2010

CROUS 2010 : des logements individuels, décents et abordables

Les dernières années ont été marquées par un net durcissement économique au niveau du logement. La rentrée 2009 a été marquée à Brest par l'augmentation de tous les loyers que ce soit dans le privé ou au CROUS. Pour de très nombreux étudiants, la question du logement est un casse-tête financier (pas de bourses, versement d'une caution...). De plus en plus d'entre eux décident de rester chez leurs parents jusqu'à l'obtention d'un emploi stable.

Engagée pour un logement individuel décent et abordable pour les étudiants, l'UNEF se bat depuis plusieurs années dans les différents CROUS de France pour avancer sur ce dossier épineux. Le problème constaté est triple : difficultés pour trouver un logement, poids sur le porte-monnaie de l'étudiant et manque de place en cité U.

Pourtant, la question du logement est essentielle pour aller dans le sens de la réussite de chacun. Un logement décent et abordable est indispensable pour limiter les heures de transport, pour accéder à l'autonomie et tout simplement pour choisir les études que l'on souhaite.

Les élections au CROUS du 23 mars prochain doivent être un tremplin pour le droit au logement des étudiants. Pour cela, l'UNEF Brest s'engage dans ce sens dans son programme pour le CROUS :

Pour le logement privé :

- Augmentation des aides au logement (gelées depuis 1994)

- Généralisation du cautionnement solidaire (avancement de caution et le dépôt de garantie)

- Exonération de la taxe d'habitation pour les étudiants

- Versement des aides au logement dès le mois d'emménagement

Pour les résidences universitaires :

- Rénovation des cités U et construction de nouvelles

- Obtention du wifi gratuit et stable dans toutes les résidences universitaires

Voter UNEF, c'est faire le choix d'une véritable polique du logement étudiant !

CROUS 2010 : Allocation d'autonomie

Revendication sociale centrale de l'UNEF depuis plusieurs années, l'allocation d'autonomie est un projet s'appuyant sur le constat d'une jeunesse en difficulté, dépendante de ses parents ou/et d'un job souvent précaire.

La campagne des différents CROUS de France est l'occasion privilégiée de faire aboutir cette réforme au niveau national ainsi que de l'expliquer à tous les étudiants.

Les étudiants sont dans une situation qui n'en finit plus de se précariser. Face à la crise, ils doivent se débrouiller avec un système d'aides insuffisant, illisible et injuste. Insuffisant car les budgets sont trop faibles pour assurer un large accès aux bourses, ni même pour assurer le quotidien de ceux qui en touchent. Illisible car il existe une multitude d'aides (plus de 150 recensées partout en France) venant d'institutions multiples et dont, le plus souvent, les étudiants ne savent même pas qu'elles existent. Injuste enfin, car le Gouvernement préfère protéger les plus riches (bouclier fiscal) aux dépens des étudiants.

Devant ce bazar social sans queue ni tête, l'UNEF porte un projet novateur pour permettre à tous de vivre pleinement l'Université en autonomie, c'est à dire avec son logement propre sans pour autant trimer pour étudier. L'allocation d'autonomie est une aide unique, remplaçant les autres bourses par soucis de lisibilité. Elle est versée à tous les étudiants français ou étrangers en fonction de leur situation propre au lieu de celle de leurs parents. Elle doit être un complément leur permettant à tous d'avoir les 900€ mensuels minimums nécessaires pour vivre correctement.

Pour l'UNEF Brest, la mise en place de l'allocation d'autonomie n'est qu'un aspect d'un projet social d'envergure. A ceux qui croient que le bachotage et la sélection à outrance est la seule solution pour soigner le prestige de nos facs, l'UNEF répond que l'amélioration du diplôme se fait aussi en donnant à tous les étudiants les moyens de réussir leur parcours. L'aspect social du service public d'éducation, méprisé par certaines organisations étudiantes, est au centre de l'Université qui donne sa chance à tous et qui fournit un diplôme qualifiant et protecteur sur le marché du travail.

Pour mettre en place ce dispositif, l'UNEF doit conquérir les CROUS de France et s'imposer nationalement comme l'outil des étudiants. Le syndicat a déjà rapporté plusieurs victoires durant les dernières années au CROUS. Parmi elles, des avancées vers la création de l'allocation d'autonomie ont été opérées : création d'un 6ème échelon de bourses touchées par 107.000 étudiants en France, 50.000 bourses à échelon 0 par an... L'année passée, Nicolas Sarkozy a annoncé la mise en place d'un dixième mois de bourses, l'UNEF mène actuellement la lutte pour qu'il ne se défile pas.

Face à la crise, le Gouvernement accuse le système social français de tous les maux. L'UNEF Brest se bat contre la casse du service public et propose un nouveau départ pour l'Université en partant à contrepied de cette politique rétrograde. Les élections au CROUS sont l'occasion de renforcer la position de l'UNEF au niveau national pour porter sur tous les campus le grand projet d'allocation d'autonomie.

Voter UNEF, c'est choisir de vivre pleinement ses études !

7 mars 2010

10 mars : Soirée FERUF à la cité U de Kergoat


Le conseil de résidence de la cité U de Kergoat mené par les élus de la FERUF (Fédération des Etudiants en Résidence Universitaire de France) assume son rôle de dynamisation. Son but est de faire de la cité U plus qu'un simple lieu de résidence. Considérant Kergoat comme un lieu d'échange et de vie, les élus FERUF organisent une grande soirée pour la cité U.

Le mercredi 10 mars, Kergoat fera son show à partir de 20h00 dans le foyer du bâtiment B (à côté de la salle télé).

Au programme : apéro et blind test pour faire bouger la cité U. Alors venez nombreux et joyeux !!!

Pour plus d'infos, contacte Glenh, élu FERUF au conseil de résidence. Chambre C210 à Kergoat ou mabikson@hotmail.fr

Bilan du FECR 2010

Le Festival Etudiant Contre le Racisme et les discriminations s'est terminé à Brest ce dernier jeudi. Plusieurs centaines de personnes (étudiants ou non) ont participé à sa réussite. Vient l'heure du bilan et des remerciements divers.

L'UNEF Brest est très fière d'avoir organiser une semaine de festivités militantes dans le milieu universitaire. Elle remercie tous les organisations partenaires et les acteurs sans qui le festival n'aurait pas pu être si riche.

Voici une petite liste de remerciements : la faculté des lettres et sciences humaines Victor Ségalen, la municipalité de Brest, le cinéma "Les Studios", la Ligue des Droits de l'Homme, le Collectif des Sourds du Finistère, West-up, Homosexualité et Socialisme, AIDES, Christelle Fraissé, les graffeurs Extra, Rams et Stal, le Planning Familial 29, Gilda Charrier, Ekitable 29, le Tom Caffe, Emotion B Orchestra, Lame Ducks, Clip et toutes les organisations associatives et politiques venues débattre avec nous...

Enfin il ne faut pas oublier Laurianne, responsable du FECR, qui s'est occupée de l'énorme tâche de tout organiser et coordonner.

L'UNEF Brest est extrêmement motivée à l'idée de renouveler cette réussite militante dès l'année prochaine. Racisme et discriminations persistent et le FECR est là pour sensibiliser le milieu étudiant.

Quelques photos du FECR 2010:

Nos partenaires de la Ligue des Droits de l'Homme :
Stand et exposition dans le hall de Segalen


Les graffeurs Extra, Rams et Stal
Réalisation d'une fresque dans l'espace étudiant


Débat "Le féminisme est-il toujours d'actualité ?"
Grand auditoire dans l'ancienne BU


Repas du monde organisé avec Ekitable 29 à l'espace étudiant


Le concert d'Emotion B Orchestra et de Lame Ducks
Conclusion en beauté de ce FECR 2010
Pour plus d'infos et de photos FECR 2010, rendez-vous sur la page facebook de l'UNEF Brest...