Le programme de l'UNEF pour les élections aux centraux permet de remettre sur le tapis la question de la compensation annuelle. Déjà connues de longue date pour les 1ères années de la faculté des lettres, elle a été une victoire pédagogique de l'année 2009 en étant mise en place en L1 en fac de droit.
Rappelons le principe de la compensation annuelle, revendication de longue date de l'UNEF. Pour qu'un étudiant valide son année, il faut en principe qu'il ait la moyenne à chacun des deux semestres la composant. La compensation annuelle permet à un étudiant de valider son année en ne validant qu'un seul semestre à condition que la moyenne de l'année soit supérieure à 10.
Exemple : un étudiant valide son premier semestre confortablement avec 12, au second il tombe malade pendant les cours et ne parvient qu'à obtenir un 8 aux partiels. Sans la compensation annuelle, cet étudiant ne valide pas son année. En revanche avec, il a une moyenne annuelle de 10/20 ce qui lui permet de ne pas perdre une année.
Dans l'Université française, près de 2 étudiants sur 5 sortent du système d'enseignement supérieur sans aucun diplôme. Ils sont directement envoyés sur le marché du travail où ils sont promis au chômage ou au travail précaire. A ce titre, la compensation annuelle est un outil pour que les jeunes accèdent plus facilement à une qualification à même de les défendre.
Certaines personnes ou organisations affirment que la compensation annuelle fait baisser le niveau du diplôme or c'est pourtant une mesure d'urgence. Il ne faut pas assimiler l'accès au diplôme par un plus grand nombre de jeunes à un recul de sa valeur : c'est au contraire une grande avancée sociale. La rareté d'un diplôme, due à une sélection au moins en partie sociale, ne conforte en aucun son niveau.
Pour y remédier, l'UNEF propose l'adoption de la compensation annuelle par toutes sur les trois niveaux de toutes les licences de l'UBO. Les élections aux centraux sont l'occasion de porter cette revendication au Conseil d'Administration. Un bloc étudiant majoritaire de l'UNEF et associatifs permettrait une mise en place rapide de la compensation annuelle.
Voter UNEF et associatifs, c'est refuser l'échec comme une fatalité et faire avancer la réussite de tous !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire