19 oct. 2009

Participe à l'organisation du Festival Etudiant Contre le Racisme et les discriminations (FECR) !!!

Chaque année, l'UNEF organise un grand festival étudiant dans toutes les Universités de France. Il a pour but de promouvoir une société sans discrimination quelle qu'elle soit. A Brest, nous faisons traditionnellement une semaine de festivité en mars pour sensibiliser le milieu étudiant à ces enjeux. Toutes sortes d'activités sont prévues : projections, débats, concerts, repas du monde...

Afin de mettre en place le festival, une réunion est prévue demain, 20 octobre, à 18h au local de l'UNEF B104 au fond du couloir des assos étudiantes. Toute personne souhaitant participer ou simplement s'informer sur le FECR est la bienvenue qu'elle soit adhérente à l'UNEF ou non. Il est important d'avoir une équipe organisatrice motivée pour réussir au mieux ce grand rendez-vous.

Alors venez nombreux à la réunion d'information du FECR !!!

15 oct. 2009

Quelle université pour demain ? Nouvelle campagne de l'UNEF

Malgré le récent discours de Nicolas Sarkozy annonçant la mise en place prochaine d'un dixième mois de bourse (cf. article "Le dixième mois de bourse... Enfin !!!"), la situation des étudiants est de plus en plus grave. Valérie Pécresse affirme que l'Université a pris le chemin du redressement pourtant le mouvement social de l'année dernière montre bien la préoccupation pour la qualité de la formation.

La nouvelle campagne saisit les deux grands enjeux de l'Université du futur : mettre fin aux inégalités sociales afin de relancer l'ascenseur social et créer l'enseignement supérieur de demain. Pour cela 4 axes de revendications étudiantes ont été mis sur pied pour coordonner leurs attentes :

- Uniformisation des droits des étudiants par le haut

Selon l'université et l'établissement choisis (UFR, IUT...), les étudiants voient leurs droits varier fortement. Tous n'ont pas accès à la compensation annuelle ou au tutorat gratuit. Pour éviter les injustices, il devient urgent de créer un cadrage national des diplômes. La license de droit à l'UBO doit valoir autant que celle de la Sorbonne. De plus, le Gouvernement s'est engagé dans la voie inverse en créant une loi portant sur le financement au mérite des universités plutôt que selon leurs besoins. Ce système favorise la création de pôles d'excellence et laisse de côté les petits campus comme l'UBO.

- Des diplômes de qualité et reconnus

Dans une atmosphère propre au sacrifice de nos acquis sociaux, les étudiants sont la chair à pâté de la crise économique. 4 sur 10 d'entre eux sortent du système d'enseignement supérieur sans diplôme, soit 150.000 tous les ans. Parallèlement, 28% des jeunes actifs sont au chômage. Pour l'UNEF, un diplôme de qualité et accessible à tous est la meilleure protection contre le chômage. En conséquence, une véritable reconnaissance des formations universitaires doit être instaurée dans les conventions collectives pour éviter de livrer les jeunes au chômage ou au travail précaire.

- Mettre fin à l'échec

Contrairement aux affirmations de Valérie Pécresse, l'encadrement à l'Université est de plus en plus un problème. Cette année, c'est 900 postes qui ont été supprimés alors que 60% des étudiants redoublent leur première année. Les groupes de TD et les amphis sont toujours autant bondés. Prenons les leçons du passé et lançons un plan pluriannuel de recrutement afin de lutter contre l'échec dû au sous-encadrement.

- Sortir les étudiants de la précarité

Le coût de la rentrée a augmenté de 3.2% en moyenne et les aides ne suivent pas. Le dixième mois de bourse annoncé n'est pas une réalité concrète et il faut exiger sa mise en place dès la prochaine rentrée. Trop peu d'étudiants ont accès aux bourses dont les conditions d'obtention sont trop réductrices. Le Gouvernement doit s'engager dans le sens de l'avenir en rendant accessible à tous l'enseignement supérieur. Pour celà des mesures sont à prendre sur le logement (augmentation des aides au logement, réhabilitations et construction de cités universitaires). Enfin, l'objectif de l'UNEF est de créer un véritable statut pour les étudiants basé sur une allocation d'autonomie calculée sur la situation propre de l'étudiant.

Afin de faire aboutir ces revendications, lisez et signez la lettre ouverte à Valérie Pécresse !!!

Vis ma vie de Jean Sarkozy !


Le fils du président, Jean Sarkozy (23 ans) a affiché son intension de prendre la président de l'EPAD (Etablissement Publique d'Aménagement de la Défense) alors qu'il avait déjà été désigné comme conseiller général des Hauts-de-Seine. Simple étudiant en deuxième année de droit, il aurait été pressenti pour ses "qualités" et ses "qualifications".

Dans le même temps, Nicolas Sarkozy déclarait devant les caméras de télévision que désormais "il ne faut plus être bien né pour réussir". L'UNEF Brest se permet de pointer cette contradiction entre l'éloge présidentiel de la méritocratie et une nomination qui a tout du népotisme.

Quel étudiant de deuxième année de droit peut prétendre prendre la direction d'une grande administration francilienne ? L'UNEF lance un appel à la candidature à la présidence de l'EPAD afin d'être sûre que le meilleur CV l'emportera. Nous sommes convaincus que Jean Sarkozy n'est fait pour ce poste que grâce à sa parenté avec le président de la République.

Dans un temps de crise où 28% des jeunes actifs sont au chômage, l'UNEF Brest regrette que le sommet de l'état fasse preuve d'une telle provocation envers la jeunesse et appelle à l'envoi massif de candidature à la présidence de l'EPAD. Avoir des diplômes n'ai apparemment pas nécessaire, alors ne vous laissez pas intimider par le prestige de la fonction.

Pour présenter sa candidature : lien

11 oct. 2009

Bilan du collectif national du 3 et 4 octobre

Les militants de Brest et d'Orléans en plein débat

Trois fois par an, l'UNEF procède a un collectif national (CN) afin de débattre du bilan syndical de la période et de son avenir. Le week-end dernier, 15 militants de l'UBO se sont rendus à Paris hissant ainsi Brest au rang de première délégation de Bretagne. Syndicalistes aguerris et nouveaux militants ont découvert et appronfondi leur connaissance des droits des étudiants et des enjeux portant sur l'amélioration de leur condition.

L'été de l'UNEF et la rentrée ont permis la reconstruction annuelle du syndicat en recrutant massivement dans les campus. Cette année encore, elle peut compter sur un nombre d'adhésions en hausse, montrant le désir des étudiants de s'organiser collectivement pour préparer leur avenir. L'UNEF Brest a suivi cette voie en élargissant sa base de militante de façon importante, se rendant capable à mener à bien ses revendications.

L'UNEF s'est à nouveau placée contre les frais d'inscriptions illégaux qui continuent de reculer. Ils restent inadmissibles quelque soit leur montant. L'UNEF Brest dénonce parallèlement la mise en place de chaînes d'inscriptions dématérialisées à l'UBO qui empèchent les futurs étudiants de prendre ses marques dans son nouveau milieu avant la pré-rentrée. En outre le système admission post-bac a montré ses limites en souffrant de plusieurs dysfonctionnements. Le procédé "d'orientation active" est inadapté car il repose sur un parallèle forcé entre cursus secondaire et universitaire. L'UNEF Brest renouvelle son attachement à l'orientation à l'Université mais affiche ses craintes quant à la mise en place progressive d'une sélection à l'entrée comme Nicolas Sarkozy l'avait évoquée l'année précédente.

Il faut également gardé à l'esprit le contexte de victoire sociale dans lequel s'est déroulé le CN d'octobre. La même semaine était annoncée l'interdiction des stages hors cursus et le dixième mois de bourse. L'UNEF ne cède cependant pas à un optimisme naïf et réclame la mise en place immédiate de ces mesures d'urgence. Elle exige également des actions rapides pour répondre aux problèmes de logement des jeunes en augmentant les aides au logement et en renovant le parc de logement du CNOUS. Enfin elle ne considère pas le RSA Jeunes comme une solution à la précarité des jeunes car elles ne concernent que très peu d'entre eux et déresponsabilise les entreprises qui les sous-payent.

L'UNEF a également débattu du désengagement de l'Etat dans la gestion des campus. Elle considère qu'une Université publique et laïque est la seule garante d'un enseignement de qualité et juste socialement. Plus largement, elle s'engage dans la défense de tous les services publiques qui sont les bases d'un système social égalitaire. Les attaques du Gouvernement contre la Poste ont mobilisé en masse les citoyens et les étudiants ont tenus leur place dans les actions contre la privatisation rampante.

L'année est aussi marquée par les élections étudiantes ayant lieu partout en France. L'UNEF est consciente de l'importance de sa présence et de son action dans les différents conseils de l'Université. Elle doit ainsi se préparer à mener une campagne intense pour être reconduite comme première organisation étudiante et maintenir le rapport de force avec le Gouvernement pour le faire reculer à nouveau dans sa politique de casse du service public d'enseignement supérieur.

L'UNEF Brest est consciente de son rôle de structuration des étudiants au niveau local. Le CN a apporté formation et motivation à ses militants. La présence de l'UNEF est à présent plus forte que jamais à l'UBO et elle est prête à faire entendre la voix des étudiants dans tous les domaines.

10 oct. 2009

Vote électronique : la démocratie arnaquée !

Le 28 septembre dernier, un projet de loi portant sur l'introduction du vote électronique dans les élections étudiantes a été adopté en première lecture de l'Assemblée Nationale. Hervé Robinet, député de la majorité qui a présenté la loi nous assure qu'elle permettrait de faire augmenter la participation aux élections et de lutter contre les fraudes.

A l'UNEF Brest, si nous sommes effectivement favorables à l'augmentation de la légitimité des élus étudiants en favorisant la transparence et la participation, nous ne trompons pas sur les effets pervers de cette loi.

Contrairement à ce que fait mine de croire Hervé Robinet, nous pensons que le vote électronique aura un effet négatif sur la participation. De plus, loin de rendre le scrutin plus sécurisant, il introduit de nombreux doutes quant à la sécurité du dispositif et à la confidentialité des électeurs. Dans le cadre des élections hors université, la fiabilité du vote électronique avait été discutée et il n'est plus nécessaire, ni plus acceptable dans les facs.

Il ne faut pas se tromper sur la nature du vote électronique :

- il favorise la création d'un désert démocratique à l'Université

- la fiabilité du dispositif est discutable

- il introduit de nombreux problèmes de fraudes

L'UNEF Brest n'est assez naïve pour croire que le projet de loi de la majorité a pour but de favoriser la représentativité étudiante. Après la grogne sociale de l'année dernière, Nicolas Sarkozy a tout intérêt à s'assurer la docilité d'une grande branche du mouvement en jetant le doute quant à la légitimité de ses élus.

En parallèle, il nous paraît important de nous placer en faveur d'une augmentation de la représentativité des étudiants dans les conseils décisionnaires de l'Université. Il faut noter que sur les 27 membres composant le Conseil d'Administration (CA) de l'UBO, seuls 5 sont des élus étudiants contre 7 personnalités non-universitaires. C'est en augmentant les enjeux autour des élections que nous gagnerons le combat pour l'acceptation de tous du rôle majeur des étudiants dans la vie de l'Université française.


7 oct. 2009

La Poste : les étudiants disent non à la privatisation !

Alors que le peuple français souffre de la crise du capitalisme, le Gouvernement et Nicolas Sarkozy se sont clairement affirmés en faveur d'une privatisation progressive dans la Poste. Le changement de son statut est une attaque de plus contre le service public et le modèle social français.

L'UNEF jugeant que cette loi était contraire, non seulement à l'intérêt des étudiants qui s'en servent dans le cadre des démarches administratives, mais aussi à ceux de tous les Français, a rejoint le collectif national contre la privatisation de la Poste, composé de plusieurs forces syndicales, associatives et politiques. Dans le cadre de son action, une grande votation citoyenne a été organisée pour que le peuple puisse avoir son mot à dire dans les plans gouvernementaux. 

L'UNEF Brest s'y est logiquement associée en posant une urne à l'UBO pour sensibiliser les étudiants sur cette atteinte contre le service public. Pour nous, il est inadmissible que le Gouvernement puisse envisager de saborder le service postal. Le changement du statut de la Poste remet en cause directement son rôle d'utilité publique. On notera que ce procédé a notament été utilisé pour privatiser France Télécom, maintenant gangrénée par le management le plus brutal.

La Poste privatisée, c'est dès demain, la dégradation de la qualité des services, des coûts qui augmentent, des suppressions d'emplois massives et des fermetures de bureaux jugés trop peu rentables. Dans une France gravement touchée par la crise, le service public doit être une clé dans la reconstruction d'un monde socialement plus juste. Les critères de compétitivité et de rentabilité sont contraire à l'attachement de l'UNEF à l'égalité.

La votation s'est déroulée partout en France la semaine dernière et fut un véritable succès puisque plus de 2 millions de Français se sont exprimés sur la privatisation de la Poste. Près de 90% l'ont rejeté, affirmant leur détermination quand au maintien de ce service public. Dans le Finistère, ce sont près de 37.000 personnes qui ont voté dont de nombreux étudiants.

Les conclusions de l'UNEF Brest sont les suivantes. Le Gouvernement a subi un désavoeu majeur de sa politique libérale actuelle. Les étudiants se sont massivement ralliés à la défense des services publics qui apparaissent comme un pilier d'une société égalitaire. Nicolas Sarkozy doit tirer les leçons de la crise et de la mobilisation des Français en marquant un tournant vers une vraie politique sociale.

Pour en savoir plus sur la votation citoyenne et le collectif national contre la privatisation de la Poste : lien vers le site officiel

6 oct. 2009

Bilan de la bourse aux livres

Aloys (militant) et Julie tenant la bourse aux livres

La bourse s'est finie vendredi comme prévu après une semaine dans l'ex fumoir et le hall de la fac Segalen. Viens donc l'heure du bilan de l'activité militante.

L'évènement a été une véritable réussite cette année avec un nombre de livres en vente et achetés records. Le choix des livres était très varié, du manuel universitaire au roman de loisir. Plusieurs centaines d'ouvrages ont été vendu et environ 1600 € seront redistribués aux étudiants. 

Nous remercions les étudiants qui nous ont fait confiance pour vendre leurs livres. Le tri ayant été effectué toute la journée de lundi, ils peuvent d'ores et déjà venir récupérer leur argent et leurs invendus au local de l'UNEF BREST en B104. Pour être sûr de pouvoir profiter de leurs bénéfices directement, il est préférable de venir de préférence pendant les pauses et aux heures de midi, car seules la présidente, Noémie Pailler, et la trésorière, Hélène Becam, sont habilitées à signer les chèques au nom de l'UNEF.

L'UNEF Brest est très fière d'avoir contribué à la démocratisation de l'accès à la culture et à l'éducation en allégeant le budget de rentrée.