La nouvelle campagne saisit les deux grands enjeux de l'Université du futur : mettre fin aux inégalités sociales afin de relancer l'ascenseur social et créer l'enseignement supérieur de demain. Pour cela 4 axes de revendications étudiantes ont été mis sur pied pour coordonner leurs attentes :
- Uniformisation des droits des étudiants par le haut
Selon l'université et l'établissement choisis (UFR, IUT...), les étudiants voient leurs droits varier fortement. Tous n'ont pas accès à la compensation annuelle ou au tutorat gratuit. Pour éviter les injustices, il devient urgent de créer un cadrage national des diplômes. La license de droit à l'UBO doit valoir autant que celle de la Sorbonne. De plus, le Gouvernement s'est engagé dans la voie inverse en créant une loi portant sur le financement au mérite des universités plutôt que selon leurs besoins. Ce système favorise la création de pôles d'excellence et laisse de côté les petits campus comme l'UBO.
- Des diplômes de qualité et reconnus
Dans une atmosphère propre au sacrifice de nos acquis sociaux, les étudiants sont la chair à pâté de la crise économique. 4 sur 10 d'entre eux sortent du système d'enseignement supérieur sans diplôme, soit 150.000 tous les ans. Parallèlement, 28% des jeunes actifs sont au chômage. Pour l'UNEF, un diplôme de qualité et accessible à tous est la meilleure protection contre le chômage. En conséquence, une véritable reconnaissance des formations universitaires doit être instaurée dans les conventions collectives pour éviter de livrer les jeunes au chômage ou au travail précaire.
- Mettre fin à l'échec
Contrairement aux affirmations de Valérie Pécresse, l'encadrement à l'Université est de plus en plus un problème. Cette année, c'est 900 postes qui ont été supprimés alors que 60% des étudiants redoublent leur première année. Les groupes de TD et les amphis sont toujours autant bondés. Prenons les leçons du passé et lançons un plan pluriannuel de recrutement afin de lutter contre l'échec dû au sous-encadrement.
- Sortir les étudiants de la précarité
Le coût de la rentrée a augmenté de 3.2% en moyenne et les aides ne suivent pas. Le dixième mois de bourse annoncé n'est pas une réalité concrète et il faut exiger sa mise en place dès la prochaine rentrée. Trop peu d'étudiants ont accès aux bourses dont les conditions d'obtention sont trop réductrices. Le Gouvernement doit s'engager dans le sens de l'avenir en rendant accessible à tous l'enseignement supérieur. Pour celà des mesures sont à prendre sur le logement (augmentation des aides au logement, réhabilitations et construction de cités universitaires). Enfin, l'objectif de l'UNEF est de créer un véritable statut pour les étudiants basé sur une allocation d'autonomie calculée sur la situation propre de l'étudiant.
Afin de faire aboutir ces revendications, lisez et signez la lettre ouverte à Valérie Pécresse !!!
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