Deux attentes des étudiants ont donc été entendu grâce à l'action de l'UNEF :
- l'octroi d'un dixième mois de bourse qui était réclamé par l'UNEF depuis de nombreuses années
- le doublement de l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (de 100 à 200€)
Après avoir lutté pour l'obtention de ses mesures d'urgence, l'UNEF Brest se félicite d'avoir participer à la propagation des revendications étudiantes décisives pour enfin sortir de la crise.
Cependant, elle se doit de nuancer l'effet d'annonce du Gouvernement. Les budgets de ces mesures n'ont pas été encore voté et l'UNEF veillera à la rapide mise en place du dispositif.
De plus, il est important de noter que Nicolas Sarkozy a parallèlement déclaré être favorable à l'allongement de l'année universitaire alors que la majorité des universités françaises commencent déjà au mois de septembre.
L'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé ne peut être obtenu qu'avec une déclaration fiscale indépendante, ce qui en privera beaucoup d'étudiants alors que 23% d'entre eux renoncent à des soins faute de moyens.
Ces deux mesures ne résolvent pas le problème du salariat étudiant qui participe à la création d'une université à deux vitesses. Enfin aucune décision portant sur le logement n'a été prise alors qu'il constitue l'un des problèmes majeurs des étudiants.
L'UNEF Brest continuera en conséquence de mener son combat quotidien pour l'amélioration de la qualité de vie des étudiants parce que l'éducation est un droit et non un privilège.