28 août 2010

Rentrée universitaire 2010-11

Le Gouvernement recule devant la pression étudiante :

La rentrée universitaire approche à peine et déjà le Gouvernement enclenche la marche-arrière. Par soucis d'économie, François Baroin, ministre du budget depuis mars dernier, avait décidé de faire payer les étudiants en leur supprimant le droit de cumuler demi-part fiscale et aides au logement (APL).

L'UNEF avait été la première à réagir contre cette nouvelle attaque contre les intérêts étudiants. Le site generationsacrifiee.com avait permis de réunir près de 43.000 signataires de la pétition contre cette mesure de précarisation des étudiants.

Face à ce début de mobilisation du monde étudiant, Nicolas Sarkozy a lui-même ordonné le repli de ces ministres. Valérie Pécresse vient d'annoncer le retrait de cette mesure. Il s'agit d'une grande victoire de l'UNEF en ce début d'année universitaire. A partir de 2011, chaque étudiant aurait participé de force à l'effort d'économie du Gouvernement jusqu'à une hauteur de 180€ par mois !


Une autre demande partiellement entendu :

Autre motif de contentement en ce début d'année universitaire, Valérie Pécresse a annoncé la mise en place progressive du 10ème mois de bourse à partir de septembre. Une première demi-mensualité sera versée dès septembre, la seconde devrait arriver en septembre 2011. La mise en place d'un dixième mois de bourse, revendication historique de l'UNEF est donc en bonne voie.

L'UNEF Brest-Quimper se permet cependant de remarquer que la mise en place du 10ème mois de bourse n'est pas un luxe pour les étudiants. Tous, nous avons des frais de rentrée que ce soit en matériel d'études, en loyer... Tous, nous démarrons les cours en septembre. Un 10ème mois de bourse était indispensable pour plus de 500.000 étudiants boursiers de France. La revalorisation des bourses à hauteur de 6% ne rattrape pas l'inflation qui a sévi et qui sévit toujours.

Globalement, l'UNEF se félicite que le pire soit évité pour la rentrée. Elle restera cependant vigilante sur tous les dossiers. Elle fait également savoir que pour sortir les étudiants de la précarité, il faudra une véritable politique sociale cohérente (construction de cités universitaires, revalorisation des aides d'urgences et des aides au logement...).

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